Drachenfels

 

 

Nom Drachenfels Bergbahn

Pays

Allemagne

Localisation

Königswinter
Année d'ouverture 1883

Ecartement

1000 mm

Longueur

1,5 km

Traction

600 VCC

 

La construction et l’ère de la vapeur.

C’est en 1881 qu’une demande de concession est faite pour la construction d’un chemin de fer à crémaillère à l'écartement métrique jusqu’au sommet du Drachenfels. En novembre 1882, un accord est convenu pour la construction de la ligne . La Ligne doit franchir une différence de niveau de 220 m sur une distance de 1,5 km. Les frais de construction sont considérables pour l’époque. Le terrain coûte 167.297 marks et la construction de la voie en coûte 611.719. Trois locomotives et six wagons avec chacun 40 sièges sont fabriqués par la Maschienenfabrik d’ Esslingen et livrés à Königswinter.

Le 14 juin 1883, la première locomotive à vapeur effectue une marche d’essai concluante. La compagnie peut ouvrir sa ligne, comme prévu, à la pentecôte 1883. La construction a durée 8 mois et demi.

Au total, 63000 personnes ont voyagé avec le train la première année. Après 25 ans d’existence, ce sont 2,6 millions de passagers qui l’auront emprunté.

A partir de 1926, les locomotives originales de la ligne sont remplacées par celles qui assureront la traction jusqu'à l’électrification de la ligne.

Malgré la guerre, 77000 voyageurs seront encore transportés jusqu'à l’arrêt de l’exploitation en septembre 1944.

Le renouveau

Déjà avant la guerre on avait réfléchi à une électrification du Drachenfelsbahn, mais on l’on avait pas franchi le pas car les locomotives à vapeur étaient encore relativement jeunes. Mais avec l’interruption de trafic due à la guerre, le matériel s’était considérablement détérioré au point que l’on n’envisageait plus une réouverture qu’après  modernisation complète.

C’est à partir du 12 juin  1953 que la traction électrique emmena les voyageurs au sommet. Des nouvelles automotrices sont livrées et assurent le service. A cette occasion, la locomotive à vapeur numéro 2 construite à Esselingen en 1927 est installée comme monument.

Après plusieurs années de bon et loyaux services, ces automotrices ont été modernisées du point de vue technique et en vue d’une sécurité accrue. Cette modernisation est en fait invisible car l’aspect extérieur des rames n’a pas été modifié. Ce sont toujours ces rames qui assurent le service aujourd'hui.

 


© Claude & Eric Binamé
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